«Je me propose de dire les métamorphoses des formes en des corps nouveaux » C’est par ces mots que s’ouvre le long poème d’Ovide, qui conte deux cent trente et une histoires de métamorphoses. Vaste récit, où se bousculent, dans un agencement improbable, des légendes et les fragments réécrits des grandes voix du passé: Homère, Hésiode, les Tragiques grecs, Lucrèce et Virgile... On y croise des dieux, des héros et des hommes qui, soumis à l’action de la passion, se transforment. Animaux, arbres, fleurs, pierres, rivières ou souffles : rien ne perdure et tout se transforme... « Il n’y a rien de stable dans l’univers entier ; tout passe, toutes les formes ne sont faites que pour aller et venir. Ce que nous avons été, ce que nous sommes, nous ne le serrons plus demain.